A chaque fois que je regarde les infos sur tf1 ou France2 j’enrage. A chaque fois il y a bien un français ; un belge, un anglais soupçonné d’attentat, de terrorisme ou de je en sais quoi dont on parle. Oui vous me dites là y a pas de lézard ça arrive partout où est le problème ? Le problème c’est que la dite personne est forcement « d’origine » marocaine, algérienne ou tunisienne, et on ne se prive pas de le clamer haut et fort, mm si la dite personne est née, grandi, étudié là-bas, parfois les parents aussi. A chaque fois ça me reste au travers de la gorge. Je trouve ignoble de ramener à chaque fois une personne ainsi à son origine, et on nous bassine de prétendue intégration. Pour moi c’est clair si comme si on disait à chaque fois : oh quelle horreur un français ! Non mais ça va, c’est que ce n’en est pas un, du moins pas totalement, il est et il reste toujours « d’origine ». Ça y est on souffle c’est déjà moins grave.
Ramener toujours une personne à ses origines dans les medias c’est ramener toutes les personnes qui lui ressemblent non seulement à leur origine commune, mais au crime commis. C’est à la personne elle mm de revendiquer cette identité, cette culture avec laquelle elle a une plus ou moins grande connection si elle le veut, ça doit venir du cœur ! Malheureusement la couleur de la peau ou des yeux renverra toujours mm ceux qui ne parlent un mot d’arabe à leur condition de maghrébins ! Mm si ces personnes ne s’y reconnaissent pas ou plus.
Sur les mm chaînes, quand ce sont les sportifs qui concourent pour la France, ce ne sont jamais des « d’origine » , ce sont toujours des français, des tricolores, mm si leur passeport est encore tout chaud, juste sorti de la machine à naturalisation. Ce n’est que rarement que les commentateurs indiquent, à demi mots, le pays d’origine. Pourtant ces athlètes, ces joueurs, sont souvent nés, ont étudiés, vécu, grandis, disputés leurs premières compétitions au Maroc, en Algérie ou en Éthiopie, ceux là sont de vrais européens, les autres ne le sont qu’à demi.
Mais de quoi je me mêle moi ! Je ne suis pas européens et je n’ai jamais foulé autre terre que celle de mon pays, alors pourquoi je m’énerve ? Parce que ça me concerne, car quand on renvoie un criminel à son origine marocaine, je me sens directement visé, c’est comme si on me crachait à la figure que c’est parce qu’il a quelque part le mm sang que moi qu’il a commis ce crime, on associe ma culture, mon héritage, mon identité, ce que je suis à ce qu’il y a de plus vilain, de plus mal, tout en se défilant de la responsabilité ! Voilà le mot, responsabilité, c’est comme si on m’en rendait responsable. Par contre, quant c’est une success story, évidemment je n’y est pas part, je n’y ai plus droit, je ne peut pas en être fière.
Ce traitement là me rend malade, ou bien les européens assument leur responsabilité, ou alors qu’ils cessent de rejeter le tort sur les pays anciennement d’origine d’une main et de piller les mm pays de ceux qui font leur fierté dans tous les domaines de l’autre !
samedi, décembre 03, 2005
mardi, novembre 29, 2005
C'est fou !
On se plaint encore et encore de ce que les journaux marocains soient les moins lus parmi leur population en Afrique du nord. Ce n’est pas que les marocains ne lisent pas, enfin une partie le fait, en atteste le formidable foisonnement de titres francophones (français) présents partout sur les étales des kiosques… aussi un journal de très bonne facture comme « 'charq al awsat » se vends très bien. Quelques journaux marocains aussi se distinguent du lot comme « al ahdath » un peu (trop) tabloïde parfois mais au moins honnête et cohérent à mon humble avis… C’est malheureusement que notre chère presse nationale est sans doute l’une des plus médiocres de la région, peut être du monde !
Jusqu’à hier je croyais que « aujourd’hui le Maroc » était pas mal non plus, au moins on n’y lis pas les conneries à se pendre des autres journaux ou pseudo journaux… et là je tombe des nues. Je tombe par pure hasard sur cet article signé par « M'Hamed Hamrouch» du 14-11-2005. Je ne connais pas cette personne donc je ne peux rien dire sur ces écrits mais là il fait fort !!! C’est hallucinant comment il a déformé son reportage pour faire épouser le film C.R.A.Z.Y à ces convictions à lui au lieu de rapporter la vérité, ce qu’a raconté Mr Jean-Marc Vallée dans son film, alors de là à déduire ce qu’il aurait voulu dire … on arrive à des sommets !!!
Trois hypothèses : ou il ne comprenait pas le soutitrage à defaut du Québécois ; ou endormis et qu’il se l’ai fait raconter par une tierce personne, ou alors c’est que c’était l’un des barbares qui bavardaient durant la projection…
Oui vous n’avez probablement pas vu le film, mais suivez qd mm :
Après avoir vu «El Ayel» de Moumen Smihi, «Alex» de José Alcala et «C.R.A.Z.Y» de Jean-Marc Vallée, tous en compétition pour l’Etoile d’Or du 5ème FIFM, une première tendance se dessine. S’il est certes trop tôt pour se hasarder en pronostics, deux facteurs déterminants jouent néanmoins en faveur du film canadien «C.R.A.Z.Y». D’abord, le film jugé à l’unanimité «de très haute facture». Jean-Marc Vallée, l’un des réalisateurs canadiens les plus respectés aujourd’hui, s’attaque dans ce film à une question qui préoccupe le Canada, et le Québec en particulier : l’homosexualité. La première séquence du film nous montre une famille en fête, un jour de Noël : 25 décembre 1965. Quatre enfants en train de manipuler leurs «joujoux», cadeaux de Noël, en présence d’un père bourré (je n’en ai aucun souvenir mais je le lui accorde qd mm, car je n'en suis pas sure). Puis, gros plan sur une mère enceinte. Un cinquième enfant est né, le même jour que Jésus-Christ. Les parents sont sur un nuage, mais une désagréable surprise ne tardera pas à assombrir le cercle familial : Gagné par une joie délirante, et par inadvertance, le père renverse son petit «ange» (ce n’est pas comme ça non plus que je raconterai la scène mais bon…). Ce fut une annonce (mise en abyme) d’une drôle d’aventure, à la fois mystique (quête initiatique d’un enfant supposé avoir des dons surnaturels) et fantaisiste (recherche d’une identité ambiguë, alternant innocence et homosexualité (sic ! l’homosexualité est donc « le mal »). Une tournure vue d’un mauvais œil par un père qui a du mal à imaginer que son «fils préféré» (né un jour de Noël) soit homosexuel, contrairement à quatre autres enfants assumant pleinement leur nature (re sic ! comprendre que l’homo lui n’assume pas sa nature, ce qui est vrai dans le film mais pas dans ce sens là). Issus d’une famille de banlieue, nés d’une mère aimante et d’un père «fier» de n’avoir eu que des garçons (!), ils voient leurs chemins se séparer rapidement : l’un choisit le sport, le second, les filles et la drogue, le troisième, le conservatisme et le quatrième et dernier, lui, dérape (tsssssssss !) vers l’homosexualité. «Zachary Beaulieu», puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déçu les attentes d’un père qui l’a visiblement avantagé au détriment de ses quatre frères, et d’une mère qui croyait à tort (ça le mystère reste entier si c’est à tort ou à raison, moi j’ai eu l’impression que c’était plutôt vrai, appréciation personnelle) que son fils avait des dons divins pour la simple raison qu’il est né un jour de Noël. Le problème de l’éducation est ici clairement remis, sinon en cause, du moins en question. Avantager un garçon et désavantager d’autres revient à rendre ces derniers jaloux, et par ricochet, le benjamin préféré hyper mou (re appréciation personnelle mais ce n’est pas ça non plus que j’ai compris). Le père, incarné par le grand acteur québécois Michel Côté (Le Dernier tunnel, Sur le Seuil, Cruising Bar), reconnaîtra à la fin du film le fait d’avoir été à l’origine de «l’homosexualité» de son benjamin et de l’encanaillement de son fils aîné par l’alcool et la coke (faux, ça n’as pas été posé en ces termes, les regrets du père étaient plus d’avoir gâché sa relation avec ses enfants, de ne pas les avoir compris, que de les avoir mal élevés ). . Ironie du sort (!), ce dernier mourra à cause d’une overdose. La fugue de son benjamin vers «Jérusalem» en rajoutera à la détresse d’un père lamentablement inquiet d’avoir perdu simultanément les deux fils les plus chers à son cœur, l’aîné et le benjamin (la dite fugue intervient bien avant la mort du grand frère, de plus il ne meurt qu’après le retour de Zack, mais c’est un point de détail). Ce dernier, confronté à la question du rejet à cause de son homosexualité, s’envole sous d’autres cieux, sur les lieux saints de Jérusalem, dans l’espoir d’obtenir une cure cathartique, puis sur les dunes désertiques du sud marocain, pour se retrouver face à lui-même (selon le film, il n’as jamais mis les pieds au Maroc !). Il faut signaler, à cet égard, l’apparition du grand comédien marocain Mohamed Majd lors du passage de «Zachary Beaulieu» sur le désert marocain. La séquence dans laquelle il apparaît nous montre un bédouin attachant et accueillant à l’image d’un pays de grande tradition d’hospitalité, le Maroc (mais comment puisqu’il est sensé se perdre au Néguev ! à des milliers de km du Sahara marocain et du moindre nomade marocain). Une «mention» bien accueillie par le public du 5ème Festival international du Film de Marrakech. Cette séquence, qui aurait été prise du côté d’Essaouira, augure de la délivrance de «Zachary Beaulieu». Après une thérapie réussie, le benjamin traverse de nouveau l’Atlantique pour retrouver son père avec sur les bras un cadeau très symbolique : un album intitulé «Emmène-moi au bout de la terre» (archi faux : le vinyle s’appelle CRAZY et je ne me rappel plus de qui le chante mais une femme en tout cas, pas Aznavour)
. Mais ces retrouvailles seront hélas compromises par un grand deuil : le frère aîné de «Zachary» est mort d’une overdose. Reste une consolation pour le père : «Zachary» a retrouvé sa virilité. Et son premier amour, une fille qui l’avait quitté après avoir appris qu’il était «homosexuel». (Du carement n’importe quoi, la thérapie a bien réussie oui c’est vrai mais non pas à lui faire changer de nature mais au contraire de la révéler et la lui faire assumer en tant qu’homo ! c’est bien joli ce « appris qu’il était homo » oups chérie ! désolé je viens de m’en rendre compte mais c’est que je suis homo… lol !) Vous voulez que je vous raconte la fin selon moi ? Le père accepte son fils comme il est, et mm s’il met 10 ans pour lui permettre de venir accompagné à la maison, comprendre avec son copain, son amour pour son fils finit par triompher de ses préjugés. N’est ce pas hallucinant ça ! D’en arriver à changer ce que l’on voit pour qu’il nous convienne au lieu d’y faire face… si c’est fait inconsciemment c’est grave, sinon c’est carement catastrophique pour un journaliste ou un critique) Une histoire à rebondissements, qui nous invite à méditer sur des questions d’actualité comme l’éducation, la religion, la paternité… Cette histoire, qui a suscité lundi soir une vive émotion au sein du cinéma «Le Colisée» (plus ou moins vrai, mais vu cette approche je commence à douter que le film soit compris) qui est portée par des images qui renvoient, par un effet de miroir, un reflet accablant de ce que fut un Québec en proie à la dérive de ses enfants (ah bon ? N‘es ce pas universel comme thème ?) . Elle s’inscrit dans le sillage d’une filmographie québécoise courageuse et très tendance.
Voilà si vous avez eu la patience de tout lire, j’attends vos coms !
Ps : je ne prétends pas tout avoir compris, ni détenir la sainte vérité, mais si vous me trouvez dure sur les détails, c’est que je suis furieux contre cette personne. Au cas contraire, c à d que je n’aie rien compris et j’aie tout faux (je n’ai vu le film qu’une unique fois), c’est que je suis un gros con et que je viens de me ridiculiser sur mon propre blog … et je crois que c’est suffisant comme châtiment.
Jusqu’à hier je croyais que « aujourd’hui le Maroc » était pas mal non plus, au moins on n’y lis pas les conneries à se pendre des autres journaux ou pseudo journaux… et là je tombe des nues. Je tombe par pure hasard sur cet article signé par « M'Hamed Hamrouch» du 14-11-2005. Je ne connais pas cette personne donc je ne peux rien dire sur ces écrits mais là il fait fort !!! C’est hallucinant comment il a déformé son reportage pour faire épouser le film C.R.A.Z.Y à ces convictions à lui au lieu de rapporter la vérité, ce qu’a raconté Mr Jean-Marc Vallée dans son film, alors de là à déduire ce qu’il aurait voulu dire … on arrive à des sommets !!!
Trois hypothèses : ou il ne comprenait pas le soutitrage à defaut du Québécois ; ou endormis et qu’il se l’ai fait raconter par une tierce personne, ou alors c’est que c’était l’un des barbares qui bavardaient durant la projection…
Oui vous n’avez probablement pas vu le film, mais suivez qd mm :
Après avoir vu «El Ayel» de Moumen Smihi, «Alex» de José Alcala et «C.R.A.Z.Y» de Jean-Marc Vallée, tous en compétition pour l’Etoile d’Or du 5ème FIFM, une première tendance se dessine. S’il est certes trop tôt pour se hasarder en pronostics, deux facteurs déterminants jouent néanmoins en faveur du film canadien «C.R.A.Z.Y». D’abord, le film jugé à l’unanimité «de très haute facture». Jean-Marc Vallée, l’un des réalisateurs canadiens les plus respectés aujourd’hui, s’attaque dans ce film à une question qui préoccupe le Canada, et le Québec en particulier : l’homosexualité. La première séquence du film nous montre une famille en fête, un jour de Noël : 25 décembre 1965. Quatre enfants en train de manipuler leurs «joujoux», cadeaux de Noël, en présence d’un père bourré (je n’en ai aucun souvenir mais je le lui accorde qd mm, car je n'en suis pas sure). Puis, gros plan sur une mère enceinte. Un cinquième enfant est né, le même jour que Jésus-Christ. Les parents sont sur un nuage, mais une désagréable surprise ne tardera pas à assombrir le cercle familial : Gagné par une joie délirante, et par inadvertance, le père renverse son petit «ange» (ce n’est pas comme ça non plus que je raconterai la scène mais bon…). Ce fut une annonce (mise en abyme) d’une drôle d’aventure, à la fois mystique (quête initiatique d’un enfant supposé avoir des dons surnaturels) et fantaisiste (recherche d’une identité ambiguë, alternant innocence et homosexualité (sic ! l’homosexualité est donc « le mal »). Une tournure vue d’un mauvais œil par un père qui a du mal à imaginer que son «fils préféré» (né un jour de Noël) soit homosexuel, contrairement à quatre autres enfants assumant pleinement leur nature (re sic ! comprendre que l’homo lui n’assume pas sa nature, ce qui est vrai dans le film mais pas dans ce sens là). Issus d’une famille de banlieue, nés d’une mère aimante et d’un père «fier» de n’avoir eu que des garçons (!), ils voient leurs chemins se séparer rapidement : l’un choisit le sport, le second, les filles et la drogue, le troisième, le conservatisme et le quatrième et dernier, lui, dérape (tsssssssss !) vers l’homosexualité. «Zachary Beaulieu», puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déçu les attentes d’un père qui l’a visiblement avantagé au détriment de ses quatre frères, et d’une mère qui croyait à tort (ça le mystère reste entier si c’est à tort ou à raison, moi j’ai eu l’impression que c’était plutôt vrai, appréciation personnelle) que son fils avait des dons divins pour la simple raison qu’il est né un jour de Noël. Le problème de l’éducation est ici clairement remis, sinon en cause, du moins en question. Avantager un garçon et désavantager d’autres revient à rendre ces derniers jaloux, et par ricochet, le benjamin préféré hyper mou (re appréciation personnelle mais ce n’est pas ça non plus que j’ai compris). Le père, incarné par le grand acteur québécois Michel Côté (Le Dernier tunnel, Sur le Seuil, Cruising Bar), reconnaîtra à la fin du film le fait d’avoir été à l’origine de «l’homosexualité» de son benjamin et de l’encanaillement de son fils aîné par l’alcool et la coke (faux, ça n’as pas été posé en ces termes, les regrets du père étaient plus d’avoir gâché sa relation avec ses enfants, de ne pas les avoir compris, que de les avoir mal élevés ). . Ironie du sort (!), ce dernier mourra à cause d’une overdose. La fugue de son benjamin vers «Jérusalem» en rajoutera à la détresse d’un père lamentablement inquiet d’avoir perdu simultanément les deux fils les plus chers à son cœur, l’aîné et le benjamin (la dite fugue intervient bien avant la mort du grand frère, de plus il ne meurt qu’après le retour de Zack, mais c’est un point de détail). Ce dernier, confronté à la question du rejet à cause de son homosexualité, s’envole sous d’autres cieux, sur les lieux saints de Jérusalem, dans l’espoir d’obtenir une cure cathartique, puis sur les dunes désertiques du sud marocain, pour se retrouver face à lui-même (selon le film, il n’as jamais mis les pieds au Maroc !). Il faut signaler, à cet égard, l’apparition du grand comédien marocain Mohamed Majd lors du passage de «Zachary Beaulieu» sur le désert marocain. La séquence dans laquelle il apparaît nous montre un bédouin attachant et accueillant à l’image d’un pays de grande tradition d’hospitalité, le Maroc (mais comment puisqu’il est sensé se perdre au Néguev ! à des milliers de km du Sahara marocain et du moindre nomade marocain). Une «mention» bien accueillie par le public du 5ème Festival international du Film de Marrakech. Cette séquence, qui aurait été prise du côté d’Essaouira, augure de la délivrance de «Zachary Beaulieu». Après une thérapie réussie, le benjamin traverse de nouveau l’Atlantique pour retrouver son père avec sur les bras un cadeau très symbolique : un album intitulé «Emmène-moi au bout de la terre» (archi faux : le vinyle s’appelle CRAZY et je ne me rappel plus de qui le chante mais une femme en tout cas, pas Aznavour)
. Mais ces retrouvailles seront hélas compromises par un grand deuil : le frère aîné de «Zachary» est mort d’une overdose. Reste une consolation pour le père : «Zachary» a retrouvé sa virilité. Et son premier amour, une fille qui l’avait quitté après avoir appris qu’il était «homosexuel». (Du carement n’importe quoi, la thérapie a bien réussie oui c’est vrai mais non pas à lui faire changer de nature mais au contraire de la révéler et la lui faire assumer en tant qu’homo ! c’est bien joli ce « appris qu’il était homo » oups chérie ! désolé je viens de m’en rendre compte mais c’est que je suis homo… lol !) Vous voulez que je vous raconte la fin selon moi ? Le père accepte son fils comme il est, et mm s’il met 10 ans pour lui permettre de venir accompagné à la maison, comprendre avec son copain, son amour pour son fils finit par triompher de ses préjugés. N’est ce pas hallucinant ça ! D’en arriver à changer ce que l’on voit pour qu’il nous convienne au lieu d’y faire face… si c’est fait inconsciemment c’est grave, sinon c’est carement catastrophique pour un journaliste ou un critique) Une histoire à rebondissements, qui nous invite à méditer sur des questions d’actualité comme l’éducation, la religion, la paternité… Cette histoire, qui a suscité lundi soir une vive émotion au sein du cinéma «Le Colisée» (plus ou moins vrai, mais vu cette approche je commence à douter que le film soit compris) qui est portée par des images qui renvoient, par un effet de miroir, un reflet accablant de ce que fut un Québec en proie à la dérive de ses enfants (ah bon ? N‘es ce pas universel comme thème ?) . Elle s’inscrit dans le sillage d’une filmographie québécoise courageuse et très tendance.
Voilà si vous avez eu la patience de tout lire, j’attends vos coms !
Ps : je ne prétends pas tout avoir compris, ni détenir la sainte vérité, mais si vous me trouvez dure sur les détails, c’est que je suis furieux contre cette personne. Au cas contraire, c à d que je n’aie rien compris et j’aie tout faux (je n’ai vu le film qu’une unique fois), c’est que je suis un gros con et que je viens de me ridiculiser sur mon propre blog … et je crois que c’est suffisant comme châtiment.
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